
Paix et la cohésion sociale
Depuis 1994, la province est en proie à une situation de guerre et des conflits armés où sont intervenus des pays voisins, des rebelles et des milices ethniques. Cette situation a entrainé des conséquences dramatiques dans la vie de la population : des millions de morts et de déplacés, des infrastructures de base (routes, ponts, ports, écoles, …) et économiques (usines, champs, élevage, faune, flore…) détruites ou endommagées et de nombreuses personnes traumatisées. Certaines sources estiment à 1,6 millions le nombre de déplacés, soit 30% de la population de la province. Ces déplacés vivent très souvent dans des conditions infrahumaines. Certains vivent dans des camps avec des conditions d’hygiène déplorables. Quelques-uns bénéficient de l’aide humanitaire et obtiennent des bâches pour dormir et un peu de nourriture, notamment de la part du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) qui avec en moyenne 3.000 tonnes par mois n’arrive pas à couvrir tous les besoins. La persistance des conflits armés et des poches de résistance des groupes armés incontrôlés, surtout en milieu rural, ont accru l’insécurité et les difficultés de circulation des biens et des personnes. L’activité économique dans la province tourne au ralenti, le chômage y a augmenté et les revenus de la population ont fortement baissé. La population a de moins en moins accès aux biens essentiels et aux services de base (alimentation, eau potable, électricité, transport, santé, éducation, …). Un autre fait à signaler est l’enrôlement massif des enfants et des jeunes volontairement ou de force dans les rébellions et les milices armées, avec un impact négatif sur leur scolarité. Enfin, il faut noter la propagation du VIH/SIDA et des autres IST à cause notamment des viols des filles et des femmes surtout par des hommes en uniformes.
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