
Environnement et catastrophes naturelles
La République Démocratique du Congo est le 8 pays au monde avec plus de risque de crises humanitaires et de catastrophes naturelles (INFORM, 2018). La majorité (entre 60 et 80%) des personnes vivant en RDC sont vulnérables aux risques (Mossige et al., 2003). Le risque d’épidémie (ébola, choléra, rougeole, fièvre-jaune, etc.) est aussi assez élevé.
Inondations : Ce risque est modéré à élever dans la plupart du pays, étant faible dans l’est du pays. La plupart des villes sont en risque élevé d’inondation. Les personnes les plus touchées par les inondations sont les plus pauvres vivant les longs des grandes rivières, surtout dans les zones non urbanisées.
Volcanisme : La région abrite plusieurs volcans, dont deux des volcans les plus actifs d’Afrique : le Nyiragongo et le Nyamulagira. Leur activité a un grand impact sur l’environnement (927 ha de forêt tropicale détruits pendant l’éruption de 2010 du Nyamulagira). Le Nyiragongo menace directement la ville de Goma, localisée à 15 km du volcan.
Séismes : La partie Est du pays est caractérisée par une forte sismicité. Récemment, des séismes de magnitude modérée ont touché la région et ont causé d’importants dommages et de nombreuses victimes (par exemple, séisme de 2008 à Bukavu-Cyangugu). En raison de la forte croissance démographique, de plus en plus de personnes et d’infrastructures sont exposées à ce risque.
Glissements de terrain : Il s’agit d’un aléa important dans l’Est du pays. Ils peuvent être provoqués par des événements climatiques (fortes pluies), mais aussi par une activité volcanique ou sismique. L’impact potentiel de ces glissements est accentué par des facteurs anthropiques, du fait de l’installation de maisons sur des pentes instables.
Etudes, enquêtes, diagnostics et réponses programmatiques
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